Les scientifiques feront campagne contre Harper

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) sort de sa réserve traditionnelle qui est de ne pas s’impliquer politiquement. Dans le cadre de son Assemblée générale annuelle, le syndicat représentant la majorité des scientifiques fédéraux et autres professionnels a adopté une position se dotant du pouvoir de prendre part à des activités d’ordre politique en vue, et lors, des prochaines élections fédérales.

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crédit photo : http://halifax.mediacoop.ca

« Des temps extraordinaires requièrent des mesures extraordinaires », explique Debi Daviau. « Ce gouvernement montre à nos membres le chemin de la confrontation et des moyens de pression. Ses attaques à l’endroit des syndicats, et d’autres organisations démocratiques du Canada, sont sans précédents. Il a coupé des milliers de postes d’employés fédéraux, de programmes et des services à la population canadienne. Et il s’est attaqué à l’essence même des syndicats et du droit à la négociation collective en orchestrant la loi 4 et les projets de loi C-377 et C-525. »

« Ce gouvernement force des organisations non-partisanes, comme la nôtre, à faire un choix très difficile : demeurer silencieux ou s’exprimer. Nous avons choisi de nous exprimer haut et fort », affirme la présidente Daviau.

Des délégués de partout à travers le Canada, ont convenu que :

  • L’Institut prenne toutes les mesures nécessaires pour s’assurer que les Canadiens comprennent ce qui est en jeu dans les négociations collectives de la fonction publique fédérale et dans les prochaines élections fédérales, en 2015;
  • L’Institut défende et promeuve énergiquement les services publics fédéraux et expose les préjudices que ce gouvernement conservateur leur a portés pendant la période préélectorale et la prochaine campagne électorale fédérale; et
  • L’Institut entreprenne expressément toute la planification, la formation et la préparation nécessaires pour s’assurer que ses membres seront prêts à exercer des moyens de pression au travail;

« Nous avons le devoir de dire aux Canadiens quels torts que ce gouvernement a infligé aux programmes et services qu’ils sont en droit de s’attendre, des torts inutiles et sournois, parfois anti-démocratiques », conclue Debi Daviau.

About Michaël Fortin 35 Articles
Documentariste, vidéaste et journaliste indépendant.

1 Comment

  1. Enfin, merci merci merci.
    Dans le secteur de la santé on nous a servit à plusieurs reprises la notion de loyauté.
    J’ai finis par expliquer autour de moi qu’il y a aussi la notion de complicité e qu’à partir d’un certain moment se taire signifie être complice.
    Je ne veux pas être complice.

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