GAPPA – Grenades assourdissantes: Que cache le SPVM?

Une enquête citoyenne en trois volets

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GAPPA, en collaboration avec 99%Média et le documentariste indépendant Moïse Marcoux-Chabot, présente une enquête sur l’usage de grenades assourdissantes comme moyen de dispersion et les risques de blessures graves qui peuvent résulter d’une utilisation non-appropriée selon le fabriquant. De nombreuses fois durant la soirée du 5 mars, les consignes de sécurité n’ont visiblement pas été appliquées correctement. Cette enquête révèle également des informations exclusives qui semblent avoir été volontairement cachées au public. Un document qui contient assez de questions troublantes pour entamer une enquête sérieuse sur la pertinence de l’usage de ces bombes qui peuvent blesser sérieusement, et, corollairement, sur les stratégies de répression choisies par les autorités du Service de police de Montréal envers des foules pacifiques, générant un chaos servant à justifier a posteriori cette répression.

L’enquête de Moïse Marcoux-Chabot
Une enquête évolutive, mise à jour section par section, sur les grenades assourdissantes, les risques qui découlent de leur usage et plus encore:

 

Le montage chronologique des événements du 5 mars 2013

 

Montage chronologique, en temps réel, des images prises lors de la manifestation nocturne du 5 mars dernier, suite à la charge du SPVM.
Lorsque 99%Média ne dispose pas d’image pour un moment précis, le montage saute directement aux suivantes.



 
 
Texte du vidéo de GAPPA (extrait)


AmiEs GAPPA, Québécois; Québécoises, 

Suite à la manifestation nocturne du 5 mars 2013, GAPPA s’inquiète de la #DÉRIVE du SPVM. Ouvrez l’oeil!

Lors de cette manifestation, le SPVM a abusé des «flash-bangs» (grenades assourdissantes) pour disperser les manifestantEs. GAPPA est alarmé non seulement de par le nombre de grenades utilisées mais aussi de par la proximité des manifestantEs viséEs par ces explosions. Francis Grenier, cet étudiant qui a perdu l’usage d’un oeil en raison d’une telle grenade au printemps dernier, soit-disant tirée par un expert (sic) en arme de dispersion de foule, s’en rappellera toujours.
Malheureusement, malgré toutes les preuves vidéos récupérées suite à l’utilisation dangeureuse de la grenade assourdissante, il demeure impossible à ce jour d’identifier ledit expert. La compagnie Defense Technology décrit sa Rubber Ball Blast Grenade (RBBG) comme une «arme sous-léthale de diversion» et prévient qu’une utilisation non-appropriée de ce produit peut causer de graves lésions ou la mort.

Plusieurs questions s’imposent:

  • Le Ministère de la Sécurité publique a-t-il évalué les risques de lésions graves liées aux tirs de la RBBG au-dessus d’une foule?
  • A-t-il émis des directives pour s’assurer de la sécurité des citoyens et citoyennes?
  • Si oui, quelles sont-elles?
  • Ces dites directives proscrivent-elles les tirs à la tête?
  • Et si le Ministère n’a pas testé cette grenade, comment peut-il permettre son utilisation alors qu’elle fait l’objet d’allégations sérieuses ?
GAPPA.
Surveiller, diffuser, combattre

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